Acte 5 : intermède tropical

Publié le par kanafloric

J'avais décidé de faire 4 séances d'hypnose. J'ai fait la quatrième séance, puis, quelques mois après, j'ai décidé d'en faire deux autres pour confronter une intuition que j'avais eue. Au total, j'ai donc effectué 6 séances. Je ne peux pas raconter la séance 4 sans parler de la 6, pour la simple raison que ces deux séances concernent la même vie. LA vie, celle que nous cherchions, celle qui a générée un karma s'étalant sur toutes les incarnations suivantes.

Mais entre la 4 et la 6, il y a eu une séance ou j'ai fait remonter une vie un peu curieuse.

Pour la première fois depuis que Franie me faisait effectuer des régressions, mon inconscient m'a placé au point de départ d'une de mes vies : à la naissance.

La scène se passe tout au sommet d'une montagne, très haute. Le climat est frais, et ensoleillé. Plus bas, c'est un paysage luxuriant qui s'offre à moi. Mon âme n'est pas encore complètement captive du jeune corps qui vient de venir au monde. Ma mère est une jeune indienne, genre pocahontas. Nous appartenons à une tribu. Franie me fait visualiser mon père : c'est un homme déjà agé, aux cheveux poivre et sel et au visage buriné. Il me semble qu'il est alcoolique. Je reconnais mon frère de ma vie actuelle. Alcoolique, lui aussi, il n'a jamais supporté les contraintes de la vie moderne. Il ne pense qu'à boire, et à pêcher.

Franie me demande abruptement en quelle année nous sommes. La réponse s'imprime dans mon esprit : 1928.

Après une petite poussée en avant, dans le temps, je me vois en train de marcher le long d'une sorte de canyon, sur du sable. Je suis sur une île, ou en bordure de mer. Je tiens la main de ma mère, j'ai environ 5 ans. Autour de nous des hommes et des femmes se pressent. Des bourasques de vent, emportant des végétaux arrachés, annoncent une tempête tropicale, ou un ouragan. Un instant plus tard, la tempête terminée, je suis seul. Il y a des détritus partout, et je ne voit plus mes parents. Je ne sais pas ou ils sont. Mon esprit ne livrant plus d'autres renseignements, Franie me fait avancer à nouveau dans le temps.

Je suis dans la forêt tropicale. j'avance péniblement, me frayant un chemin à coup de machette. Autour de moi, d'autres hommes avancent aussi, en ligne, séparés de quelques mètres. Tous armés. Nous échangeons quelques mots dans une lanque qui me parait être de l' espagnol.

Sans transition, je me retrouve dans une chaumière. Devant moi, un homme mange un bol de soupe. Il porte une barbe noire, très fournie. Ses yeux sont perçants, vifs. Aucun mot n'est échangé. Je sais que si mon inconscient me livre cette scène, c'est qu'elle a une certaine importance. Mais je n'en comprend pas le sens. Pas plus aujourd'hui qu'à l'époque.

Petit saut dans le temps, à nouveau. Je suis en train de flotter dans les airs. En bas, par terre, les bras en croix, se trouve mon corps. A coté de moi, se trouve une grande pyramide grise, avec des marches. Tout autour, il y a la forêt tropicale. De l'eau coule, non loin. Je suis mort. Franie me fait avancer dans le futur, et je visualise presque immédiatement une pièce d'hopital, avec des couveuses. Je comprend qu'il s'agit de la naissance de ma vie actuelle.

La séance se termine. Celle-ci génèrera plus de questions qu'elle n'aura apporté de réponses. Les tentatives pour comprendre, sous hypnose, le sens de cette vie, ont échouées.

La seule chose que je pense avoir compris, c'est que l'action devait se passer en amérique du sud, en amérique centrale, ou quelque part dans les caraïbes. Mais même de cela, je ne peux être certain. Toutefois, les pyramides et le climat tropical sont un indice. Tout comme les hommes armés. Je suis mort jeune ; peut-être ais-je participé à une guerilla quelconque.

Publié dans Occulte

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