L'apocalypse pour les nuls

Bon, alors dans les livres traitant de religion ou de spiritualité, il est un thème récurant : celui de la fin des temps ou de l’apocalypse. La plupart des gens ne savent pas exactement ce que ces termes recouvrent ; le plus souvent ils les confondent, et dans le meilleur des cas les associent à une sorte de fin du monde cataclysmique.

Que néni.

Ces deux termes recouvrent en fait deux choses distinctes.

La fin des temps.

Cette expression, qu’on retrouve dans la bible, est à prendre dans le sens de la fin des cycles. En effet, la terre (et d’ailleurs le cosmos dans son entier) évolue en suivant un schéma déterminé, dont la décomposition donne lieu à ce qu’on pourrait nommer des cycles, ou des âges. Ainsi, on décompose le cycle planétaire en 6 ou 7 phases, ayant toutes permis l’avènement d’une humanité.

D’anciens écrits nomment la première humanité " les lunaires ". Cette race ne possédait pas de corps physique. Ce sont eux qui ont préparé le terrain pour la race suivante, première à fouler physiquement la terre, à l’aide d’un corps physique qui est venu compléter le corps astral et le corps mental. En fait, cette race fut probablement la dernière d’une série ayant " tracé " un chemin entre le plan égoïque et le plan physique, via les plans astraux et mentaux.

La deuxième race, qui s’incarne pour la première fois dans un corps physique, est nommée race " lémurienne ". Cette race à pour objectif de parfaire l’adéquation entre le corps et son environnement physique spatio-temporel.

Vient ensuite la race de ceux qu’on appelle les atlantes. Leur apport principal consiste à parfaire le véhicule astral.

La quatrième race est la race humaine actuelle. Sa fonction est la maîtrise du plan mental.

Suivra une sixième race dont la fonction sera de maîtriser le plan égoïque, celui de l’âme. Ce sera la dernière à fouler physiquement le sol terrestre.

La septième sera " hors incarnation ".

Comme on le voit, nous sommes exactement au milieu, quatrième race. Plus exactement, nous représentons l’éloignement maximal possible entre une âme et ses véhicules. Nous nous sommes éloignés de notre centre spirituel, et les trois races suivantes vont accomplir le chemin du retour.

Notre cycle actuel est donc lui-même divisé en deux moitiés : celle ou on " finira la descente " et celle ou on " amorcera la remontée, le retour ". Ce point médian, ou on ne peut plus aller plus loin et ou il faut faire symboliquement " demi-tour " et revenir à l’origine, c’est la " fin des temps ", la fin du cycle de " descente dans la matière ". Ceci correspond à la première initiation, pour l’humanité. Du point de vue du grand cycle, la précession des équinoxes, le soleil entrera à ce moment en verseau.

C’est une naissance, et comme tel, c’est douloureux.

Lorsque notre humanité aura fait son temps, surviendra l’apocalypse, c’est-à-dire la révélation. Alors, ce sera l’avènement de la cinquième race. La révélation de quoi me direz vous ? La révélation de la véritable nature du monde dans lequel on vit, le dévoilement de son aspect spirituel.

C’est vrai que lorsqu’une race laisse place à une autre, ca semble se faire d’un coup, à l’aide des forces de la nature. Raison pour laquelle nous ne sommes sans doute pas pressés d’avoir cette " révélation ".

Concernant la fin des temps, la douleur viendra de l’éloignement de l’humanité de la route du retour. Le grand chronomètre qui mesure les cycles ne ralentira pas pour nous permettre de rejoindre la route. Nous subirons une accélération d'autant plus grande que nous serons éloignés de la route, à grand coup d’épreuves.

Je devrais dire "Nous subissons". Parce que, comme vous l'avez sans doute deviné, nous sommes exactement au point de la fin des cycles. Plus aucune évolution n'est possible pour la race humaine, autre que la voie spirituelle. Vous sentez notre humanité prête à s'engager résolument sur cette voie ? Non ? En fait, c'est oui et non. C'est la jeune génération qui détermnera la hauteur de notre engagement collectif. Et nous n'avons pas encore de vue très précise de l'engagement de cette partie de notre humanité. En revanche, pour ce qui concerne les anciennes générations, la réponse est évidente : il ne faut pas compter sur eux.

Notre dose d'épreuves à venir est donc encore une parfaite inconnue.